L'ADN, support de l'information génétique.

1941: un gène --> une protéine
1944: ADN = support de l'information génétique
1953: modèle de l'ADN en double hélice (Watson & Crick, Francklin & Wilkins)
1958: réplication de l'ADN
1960: découverte de l'ARN$ _m$
1966: le code génétique
1971: les enzymes de restriction
1973: clonage dans une bactérie
1977: les méthodes de séquençage, les introns
1985: amplification de l'ADN par PCR
1995: séquençage complet du génome (1er:le procaryote Hemophilus influenzae)
1996: premier génome eucaryotique de levure S.cerevisiae (13 Mb)
2000: séquençage de la droophile et de A.thaliana
2001: génome humain (fin en 2004)
2002: génome de la souris, de l'anophèle et de Plasmodium falciparum.

Le 21 novembre 2004, 31 eucaryotes, 180 bactéries et 20 archébactéries ont eu leur génomes publié.

Applications: clonage de gènes, OGM, thérapie génique, empreintes génétiques, génomes séquencés.

Pour trouver une séquence codant pour une protéine dans un génome, il faut détecter le promoteur, la phase de lecture ouverte, le codon d'initiation, le codon stop...

phase de lecture ouverte = séquence commençant par un codon d'initiation (Met, AUG) et se finissant par un codon stop.

Pour la recherche d'exons, on fait un DNA-strider: visualisation des codons où le codon initiateur est représenté par une demi-barre noire, les codons stop par des barres entières noires et où les autres codons apparaissent en blanc. On représente les 6 manières de lire la séquence (en commençant par la base 1, 2 ou 3 des codon, sur le brin 1 ou 2).
Les exons seront des séquences importantes sans codon stop, c'est à dire qu'on recherche des plages blanches importantes.

Mais attention: ceci est valables pour les organismes simples qui ne possèdent pas d'introns, avec les introns c'est beaucoup plus compliqué.

Watier Yves 2004-11-28